PeGASE :

Pourquoi cette étude ?

2 OBJECTIFS:

•  Apporter des réponses aux questions des chasseurs concernant la survie des Perdrix, leur reproduction, les causes de mortalité des oiseaux et les causes d’échec des pontes.

En effet la situation actuelle de la Perdrix grise est morose. En cause, la reproduction médiocre de ces dernières années, dont celle catastrophique de 2008, la plus mauvaise jamais enregistrée depuis 30 ans. Les densités de reproducteurs estimées au printemps 2009 sont en moyenne les plus faibles depuis les années 1980. 

1. Grâce à un suivi par radiopistage de Perdrix, nous tenterons d’apporter des réponses à ces questions.
2. En outre, nous étudierons l ‘impact des pratiques agricoles, des conditions météorologiques (orages, périodes de temps frais et pluvieux) et de l ‘abondance des invertébrés sur la reproduction de la Perdrix. 

•  Apporter des éléments concrets  et objectifs de terrain aux politiques pour les accompagner dans leur plan Ecophyto 2018

L’objectif de ce plan est de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires de 50% à l’horizon 2018.

Cette étude:

1. apportera des données de terrain, bienvenues dans un contexte où les prises de décision se font surtout à partir de calculs théoriques de seuils de risques,
2. ne mettra pas nécessairement en cause les produits les plus utilisés,

 Si un problème est identifié, la réflexion sera globale, incluant bien-sûr la toxicité de la matière active, mais aussi    le (s) mode (s) d’utilisation, et les alternatives agronomiques existantes – L’objectif etant de trouver des solutions.

La Perdrix grise: un modèle idéal d’étude!

La perdrix grise, outre le fait d’être l’oiseau emblématique des plaines de grande culture, constitue un cas d’étude idéal pour ce sujet:

1. L’espèce est aujourd’hui inféodée aux plaines cultivées,
2. Elle niche au sol dans les cultures,
3. Elle consomme des céréales et des fragments de végétaux de plantes cultivées et adventices, ainsi que des invertébrés,
4. Elle fait l’objet d’un suivi de ses populations dans son aire de répartition à l’état sauvage.

Cette étude s’inscrit dans le cadre du plan d’action global du ministère pour réduire l’impact de l’utilisation des pesticides, qu’ils soient utilisés par les agriculteurs pour protéger les cultures (produits phytopharmaceutiques), les collectivités locales pour l’entretien des parcs et des voiries, ou les particuliers (produits  dits biocides, par exemple pour lutter contre les rongeurs, les limaces; tuer les mouches ou encore protéger les animaux de compagnie contre les puces et les tiques).