Cette page de commentaires est réservée aux questions et remarques directement liées à l’étude nationale perdrix grises.
Nous vous demandons de rester courtois et correct et essayerons de répondre à l’ensemble de vos remarques.
Si vous avez des questions sur d’autres sujets que l’étude perdrix en elle-même vous pouvez contacter directement la FDC 41 ou nous écrire à l’adresse suivante : etudeperdrix41@gmail.com


14 Réponses to “COMMENTAIRES – QUESTIONS”


  1. 1 bossard aurélien
    25 février 2010 à 13:55

    bonjour , étant habitant sur la commune de Marchenoir et chassant depuis cette année sur ma commune , j’ai pu me rendre compte qu’ici aussi nous avons un soucis vis à vis des perdrix et j’ai pu me rendre compte en suivant quotidiennement de la destruction d’une belle portée décimée par des chats qui sont nombreux errants sur la commune ceci ajouté aux manques de couverts pour les protégés des différents nuisibles.Je pense que plus les années passent et que par les dégradations climatiques y sont aussi pour beaucoup.

    • 5 mars 2010 à 14:38

      Nous remercions l’ensemble des personnes qui nous ont fait part de leurs remarques concernant cette étude. Le commentaire ci-dessus reflète l’avis de plusieurs d’entre vous.

      Nous vous informons que différentes études ont déjà eu lieu sur la perdrix grise aussi bien en Loir et Cher que sur l’ensemble du Centre – Nord de la France.
      – Entre 1988 et 1991 la première étude sur l’impact de la prédation dans les causes de mortalité printanière et estivale de la perdrix grise en petite Beauce de Loir et Cher (F. Reitz, P. Mayot, Y. Leonard, G. Mettaye, 1988-1991).
      – Au cours des années 1995 et 1997 dix départements se sont intéressés dans le cadre, cette fois-ci, d’une étude nationale sur les risques de prédations en fonction de la structure de l’habitat.
      Sur ces dix zones d’étude aux milieux céréaliers variés, les poules perdrix grises, capturées puis équipées d’émetteurs, ont été suivies quotidiennement en complément de mesures des milieux (assolement, parcellaire… etc) ainsi que le niveau d’abondance des carnivores.

      Les résultats de ces différentes études ont montrés que la mortalité des poules perdrix est surtout due à la prédation, aussi bien en printemps/été, qu’en automne/hiver. Les mammifères carnivores sont le plus souvent en cause.
      En conclusion, pour remédier à la mortalité des perdrix, les seules solutions envisageables sont la réduction de l’abondance des carnivores et la mise en place de zone refuges pour limiter la prédation liée aux rapaces.

      Concernant l’étude mise en place cette année, elle s’attachera évidement à quantifier l’importance de la prédation sur les populations de perdrix (carnivores, rapaces…) mais elle se veut aussi plus complète dans la prise en compte de l’ensemble des éléments qui peuvent influencer la survie des perdrix (météo, abondance d’insectes, pratiques agricoles…)

      N’hésitez pas à nous recontacter si vous souhaitez d’autres informations.

    • 3 Anonyme
      3 avril 2010 à 22:45

      Très chanceux d avoir quelques quarante années de chasse je suis las de redire que le comportement de certaines espèces de gibier a été transforme. Voila 45 ans autant les perdreaux s envolaient a cul leve, autant les lapins de garenne étaient gite dans les labours a 150 m autour des petits bois (garennes) autant il était plaisant d admirer ces images. Il n est plus a douter que les oiseaux possèdent 1 sixième sens pour constater toutes les demies heures le passage et le repassage toujours et encore de ces prédateurs volants qui connaissent a 10 m près l endroit ou se cantonne un couple de perdreaux J ai la chance d avoir a mon portail un horizon d observations de 2km pour analyser la pression imposée par ces planeurs sur les quelques couples qui survivent. A constater encore que les perdreaux gris préfèrent vivre dans les bosquets refuge, les 3/4 de la journée. Les repères que sont les agrainoirs simplifient les axes de prédation et augmentent le taux de perte bien évidemment. Il faut dire aussi que la présence humaine dans les champs est beaucoup moins fréquente quand elle était aussi protectrice et fait la part encore plus belle a tous ces missiles qui vous retrouvent la poule sur le nid au mètre carre près. Depuis une trentaine d années le paysage de ma petite région n a pas vraiment change bien au contraire et pourtant les perdrix ne seront qu’un triste souvenir a moins que.

      • 15 avril 2010 à 10:46

        Merci pour votre avis mais permettez nous de vous faire part de quelques remarques.
        Les rapaces, et plus particulièrement les busards St Martin font bien évidemment parti des prédateurs des perdrix grises. Cependant comme nous l’avons déjà dis à partir de différentes études déjà réalisées sur le petit gibier de plaine, les carnivores (renards et mustélidés) sont les prédateurs les plus souvent mis en cause. Ils sont par contre beaucoup plus discrets et leur observation est beaucoup moins aisée qu’un busard planant au dessus de la plaine.
        L’étude actuelle va s’attacher, dans la mesure du possible, à vérifier l’état sanitaire des perdrix au moment de la prédation. L’objectif étant de savoir si au moment où l’animal est prédaté il est en « pleine forme » ou il peut être affaibli par une maladie ou un produit utilisé localement. On peut imaginer que la prédation est favorisée sur des animaux plus « faibles ».
        Même si effectivement il à été démontré que dans certains cas les éléments fixes (aménagements, agrainoirs) pouvait être des zones de prédation un peu plus importante, nous ne pouvons qu’encourager l’aménagement et l’agrainage des territoires.
        Les premiers pointages réalisés dans le cadre de l’étude nous indique que les perdrix grises se trouvent pratiquement continuellement en plaine malgré la présence de petit bosquets ou bois à proximité de leur territoire.
        La présence humaine peut aider à limiter la prédation comme vous le sous entendez mais elle peut aussi être source de dérangement pour les perdrix elles mêmes (promeneur avec des chien par exemple).
        Rare sont les régions qui n’ont pas évolués en 30 ans.
        Mais il n’est pas facile de s’en rendre compte quand on passe au même endroit tous les jours. Et même si le paysage n’évolue pas, les pratiques de gestion du paysage (agricole et autre) on forcément beaucoup évolués.

        En conclusion à votre commentaire, même si la prédation par les rapaces existe, elle ne peut en aucun cas expliquer à elle seule les difficultés rencontrées par tous pour la gestion des perdrix grises. Nous ne pourrons sans doute pas répondre à toutes les questions que beaucoup d’entre nous se pose, mais nous espérons que les perdrix ne soient pas qu’un triste souvenir dans les années futures.

  2. 5 chandon
    5 avril 2010 à 16:53

    Bonjour messieurs
    Je possède un territoire de 150 ha qui est aménagé avec agrainoirs et disques de crover crop(implantation de fourmilières)et je suis piégeur. Après comptage j’ai 3 couples. Je me fais beaucoup de soucis sur la progression de cet oiseau. De plus je dis: »qu’il est aisé de s’impliquer quand tout va bien, c’est plutôt quand tout va mal qu’il serait bon de le faire.

    • 15 avril 2010 à 11:05

      C’est bien parce que tout ne va pas bien que cette étude est réalisée. Si nous avions encore la chance d’avoir 25 couples aux 100 ha partout nous ne réaliserions sans doute pas cette étude.
      C’est toujours intéressant de voir que des personnes comme vous aménagent leur territoire pour aider au maintien du petit gibier naturel mais malheureusement pour espérer des résultats il faut pouvoir travailler sur bien plus grand. 150 ha représentent bien peu par rapport à l’aire de vie d’une population de perdrix naturelle. Nous ne pouvons que vous encourager à continuer et à essayer de motiver vos voisins et surtout ne vous découragez pas.

  3. 7 Lavallart Philippe
    3 Mai 2010 à 16:27

    BRAVO pour cette étude… Je ne voudrai pas que mes enfants, et petits enfants ne puissent connaitre la perdrix que naturalisée derrière une vitrine !
    Les chasseurs attendent BEAUCOUP de cette étude nationale…et surtout quelles mesures seront prises en fonction des conclusions de cette dernière (bonne utilisation des « produits » phyto sanitaires par exemple, réforme de certaines pratiques et méthodes culturales, etc…)
    bon courage à tous les techniciens sur le projet et longue vie (la plus longue possible) aux oiseaux équipés d’émetteurs !

  4. 8 eveno gwenn
    12 janvier 2011 à 19:42

    Je m’appelle Gwenn ,je suis élève de CP à St claude de diray et je me posais la question si LALY était toujours vivante ? MERCI

    • 12 janvier 2011 à 23:18

      Bonjour,

      Merci pour ta question concernant Laly.
      Malheureusement, elle s’est fait manger par un carnivore (une fouine ou un chat) dans la nuit de lundi à mardi.
      Mardi, nous avons observé les autres perdrix qui étaient avec elle, elles avaient l’air en bonne forme.

      Dans la nuit de mardi à mercredi, nous avons repris Nina pour lui changer son émetteur (avant que la pile ne soit usée). Nous avons essayé d’attraper Polo, Momo et Jade2 pour leur changer aussi le leur mais nous n’y sommes pas arrivés. Nous ressayerons une autre nuit.

      Nous avons profité de cette sortie pour équiper 3 nouvelles poules perdrix. Nous les avons attrapées toutes les 3 en même temps.
      Nous les avons nommées : Lilou, Emma et Nana.

      Elles allaient bien cet après midi.

      A bientôt pour de nouvelles informations

  5. 10 Grégoire
    7 juin 2011 à 13:01

    Bonjour,
    Le territoire de l’étude, et en particulier la zone où les perdrix ont été prédatées lors de la couvaison, est il piégé?! Si oui, avec quelle intensité?
    Merci d’avance pour votre réponse, et encore bravo pour ce blog!

    • 10 juin 2011 à 10:28

      Bonjour,

      Comme vous le soulignez, il y a eu de la prédation sur des poules en couvaison.

      Le territoire des perdrix suivies est composé de trois sociétés communales et de quelques territoires privés. Sur cette zone, il y a sept piégeurs qui agissent toutes l’année. Nous effectuons également depuis deux ans, des IKA renard au début du mois de Février et il semblerait que ces indices soient stables sur la zone d’étude.

      Malgré cela, l’intensité de piégeage doit rester la même car le but de l’étude est de déterminer les causes de mortalité, ainsi que les échecs de reproduction. Si nous demandions d’accentuer le piégeage, nous fausserions les résultats, et il ne serait pas possible de les extrapoler à d’autres territoires.

      Cordialement.

  6. 28 novembre 2011 à 22:10

    Bonjour, et merci pour ce beau travail.
    Quelqu’un disait « les chasseurs attendent beaucoup de cette étude » . J’ai envie de répondre que moi , j’attend beaucoup des chasseurs, et je m’explique :
    Je suis « jeune » (33 ans) et impliqué dans la vie Cynégétique locale (secrétaire de GIC, secrétaire d’asso de petit gibier, piégeur, …).
    Par le biais de plusieurs actions, notre fédération a fini par proposer un « package » vraiment intéressant en vue de la préservation et de la chasse de la perdrix.
    le principe repose sur un contrat de gestion de 3ans mini , qui en contrepartie d’imposer des comptages et des attributions, permet de chasser la perdrix jusqu’à fin novembre !

    Cette année ayant été exceptionnelle, j’ai personnellement eu le droit de chasser 7 perdreaux, sur 2 territoires, et ce jusqu’au 3 ou 4 décembre … le tout grace à ce contrat qui outre l’aspect chasse, contient un volet « agricole » plus qu’intéressant puisque permettant aux exploitants de toucher des subventions non négligeables en contrepartie de plantages de haies, buissons, etc …

    A mon grand regret, lors de la présentation de cette formidable opporunité aux différents « responsables de sociétés « du GIC, TOUS l’ont refusé à l’unanimité.
    les prétextes étaient surtout basé sur le fait que les chasseurs ne « voulaient pas de contraintes supplémentaires », rapport aux dispositifs de marquages et qu’ils se satisfaisaient de l’unique jour de chasse octroyé par arrêté préfectroral pour les territoires non gérés …

    Quelles contraintes supplémentaires lorsque chacun bague déjà lièvre, faisn, bécasse et gros gibier ??

    JE ne vois là que l’absence de motivation réelle des ces « pseudo-présidents » irresponsables et involontaires.
    Irresponsables , car à mon gout, présider une société de chasse , c’est travailler pour demain, et ne pas voir que le bout de son champ ou le bout de sa saison de chasse ..C’est aussi faire le relai (dans les 2 sens !) entres ses chasseurs et les instances locales, et savoir expliquer et proposer ( parfois forcer l’acceptation …) les bonnes choses à ses chasseurs.
    Involontaires car les quelques chasseurs du cru à qui j’ai demandé s’ils avaient eu vent des propositions fédérales de contrat et de la possibilité de chasser la perdrix plus longtemps, n’étaient pas au courant du tout. Idem pour certains agriculteurs qui m’ont avoué ne même pas avoir été consultés par les président de chasse …

    Bref
    Le problème de la chasse en France, bien avant les écolos et les prédateurs, se situe à la base, dans nos rangs.
    Le Chasseur est égoïste , irresponsable – mais malheureusement souvent accroché à sa « chaise responsabilisatrice » comme le tique à son chien – et vieux , regardant le passé et ignorant l’avenir.

    Personellement, je vais faire de même : chasser tranquille chez moi, me renfermer sur moi même et mon territoire, et devenir comme nombre de ces nigauds , avant de raccrocher dans quelques années en clamant « La Chasse est Morte »

    Maxime PINGUET

    • 7 décembre 2011 à 15:43

      Bonjour et merci pour votre commentaire,

      Comme vous le faite justement remarquer dans votre commentaire, il n’est jamais facile de faire accepter de nouveaux projets (cette remarque est vraie dans de nombreux domaines et pas seulement dans le monde cynégétique).

      Dans le Loir et Cher, toutes les régions à potentialité perdrix (grise et rouge) sont en plan de chasse depuis 1986 (sauf la grande Sologne où il n’y a plus d’agriculture).
      Cette gestion n’a pas toujours été plébiscitée par l’ensemble des chasseurs. Elle est même parfois remise en question par quelques personnes, surtout les années où la mauvaise reproduction impose de ne pas faire d’attributions. Petite précision : les propositions sont faites par des représentants des territoires de chasse élus et passent en commission pour validation par l’administration.

      Tous les aménagements possibles sont bien sûr fortement encouragés. Les jachères faune sauvage sont même prisent en compte (bonus) dans le cadre des attributions.

      Quand nous avons la chance d’avoir une très bonne reproduction, comme l’an dernier sur l’ensemble du département ou cette année, sur quelques zones, certains chasseurs qui régulièrement « râlent » après le plan de chasse sont alors les premiers à reconnaitre que la gestion d’oiseaux naturels, sans autorisation de lâcher quelconque, est finalement la meilleure solution.

      Espérons que l’ensemble de toutes les données recueillies au niveau national dans le cadre de l’étude nationale PeGASE permettra d’apporter quelques nouveaux éléments pour essayer d’améliorer la gestion et la survie de la perdrix, élément vraiment déterminant pour conserver cette fabuleuse espèce.

      Ces exemples montrent qu’il ne faut pas baisser les bras, même si, nous vous accordons volontiers que par moment, le pessimisme de certains est lourd à porter…

  7. 14 Anonyme
    31 janvier 2012 à 20:54

    un grand merci à Gérome qui, très passionné par la mission qui lui fut confiée contribua au bon déroulement du suivi de l’étude


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